ARAPL OCCITANIE

Entreprendre l’esprit libre

Alléger les professionnels des contraintes administratives qui pèsent sur leur quotidien pour leur permettre de se concentrer sur leur cœur de métier et de « performer », c’est la promesse de l’ARAPL Occitanie, l’Association de Gestion Agréée (AGA) spécialiste des professions libérales.

Jean-François Bouscarain, Céline Léauté, vous êtes respectivement président et vice-présidente de l’ARAPL Occitanie. À qui s’adresse votre AGA ?


Jean-François Bouscarain : Une association de gestion agréée s’adresse aux professions libérales qui exercent sous le régime des bénéfices non commerciaux (BNC). Reconnus par l’État, nous détenons un agrément accordé par l’administration fiscale nous permettant d’analyser les informations comptables, économiques et financières des professionnels libéraux exerçant en entreprise individuelle ou en société, et soumis à l’impôt sur le revenu.


Céline Léauté : Notre mission, c’est de fournir une assistance à la fois technique, mais aussi stratégique, aux entrepreneurs qui, tout au long de leur vie professionnelle, rencontrent des questions fiscales, comptables, juridiques, administratives…


J-F Bouscarain : Rassemblés en conférence, nous formons un réseau de spécialistes très performant qui permet d’apporter la meilleure réponse avec une réactivité à toute épreuve.


C’est quoi, une profession ­libérale, concrètement ?


Jean-François Bouscarain : C’est un individu détenteur d’une expertise (hors artisans et commerçants) qui, pour pouvoir exercer, a constitué sa propre entreprise. On pense ­spontanément aux avocats, aux ­architectes et aux professionnels de santé, mais il y a aussi tous ceux qu’on appelle communément les « micro-entrepreneurs ».


L’intérêt principal d’adhérer ?


Céline Léauté : L’intérêt, c’est d’avoir quelqu’un à vos côtés pour vous aiguiller, vous éviter de commettre des erreurs préjudiciables et vous accompagner vers plus de ­performance.


J-F Bouscarain : L’ARAPL Occitanie est habilitée pour vérifier les déclarations de ses adhérents et garantir aux services des impôts la conformité du dossier transmis par le contribuable. Nous établissons d’ailleurs un examen de conformité fiscale (ECF) qui réduit jusqu’à 7 fois le risque d’être contrôlé fiscalement.


Il fallait le dire tout de suite !


J-F Bouscarain : L’ARAPL n’a pas pour coutume de se vendre. À tort d’ailleurs, car la panoplie de services (permanences, formations ­gratuites…) est large.


Céline Léauté : Et le coût de ­l’adhésion, modique. On parle, par exemple, de 50 €/an pour

un micro-entrepreneur et de ­213 €/an pour un entrepreneur au régime fiscal de droit commun. Déductible, en plus ! Plutôt que de parler de ce qu’on a « à vendre », je dirai plutôt que les libéraux ont « tout à y gagner ». Nous sommes dans ­Airlife, alors je m’autorise la métaphore : un chef d’entreprise est le pilote de sa propre destinée professionnelle. À la différence près qu’on s’improvise plus facilement entrepreneur que pilote d’avion. Mesurez la part de risque, notamment d’un point de vue patrimonial, puisque les deux se confondent souvent. À l’ARAPL, on ne fera pas votre métier à votre place, mais on clarifiera le plan de vol et on assurera le copilotage en cas de turbulences.

https://www.araploc.org/
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