À tout juste 28 ans, la jeune Adèle Charvet, native de Montpellier, est l’une des mezzo-sopranos françaises les plus talentueuses de sa génération. Digne héritière d’une famille d’artistes (son grand-père n’est autre que le poète Frédéric Jacques Temple, son père est le compositeur Pierre Charvet, sa grand-mère paternelle a fondé France Bleu Hérault !), c’est en toute humilité, mais avec une fierté absolue qu’elle s’engage aujourd’hui pour promouvoir sa ville de cœur, et par-delà tout un territoire, riche de son identité cosmopolite.
Européenne
Celle qui chantait il y a quelques semaines encore, sur la Place du Capitole à Toulouse, les plus beaux airs du Barbier de Séville (Rossini) se veut l’incarnation de cette identité européenne, d’un patrimoine culturel séculaire, mais aussi d’une mouvance artistique vibrante, en perpétuel mouvement. « Mon art, le chant lyrique, illustre cette vérité et honore la richesse de l’Europe. Je chante en allemand, en français, en espagnol, en italien, je m’exprime aussi en anglais », dit Adèle Charvet. Sa volonté en tant que marraine ? Travailler aux côtés de tous les acteurs de la candidature pour prouver que l’art dépasse toutes les frontières, rassemble les peuples, fédère les territoires et souffle un vent de jeunesse sur ce vieux, mais au final, si beau continent.
